Le Colloque international sur la Gouvernance climatique en Afrique fait un point d’honneur à l’Initiative de la Grande Muraille Verte

Nouakchott, le 29 octobre 2018_Un Colloque scientifique sur la Gouvernance climatique en Afrique a été organisé du 4 au 5 octobre 2018 à Rabat, Royaume du Maroc, sur le thème de ‘’La lutte contre la désertification : le projet de Grande Muraille Verte’’. L’APGMV y a pris part à travers le Chef de service Recherche/Développement, le Dr Aminata Correra.

Organisé par l’Université Internationale de Rabat (UIR), le Colloque avait pour but de faire le bilan de l’état d’avancement de la Grande Muraille Verte et de répondre à des problématiques majeures que sont la place occupée par l’Initiative dans les négociations africaines, les mécanismes de gouvernance qui la régissent ainsi que la manière dont cette Initiative répond aux intérêts et besoins des communautés des terroirs concernés. Le colloque a également permis d’examiner la façon de porter l’Initiative de la GMV à la tête des priorités dans les négociations climatiques en la présentant comme une composante essentielle du renforcement des capacités d’adaptation de l’Afrique aux effets adverses des changements climatiques.

La cérémonie d’ouverture du Colloque était présidée par M. Abdelaziz Benjouad, Vice-président de l’UIIR, représentant le Président de l’Université. C’était en présence des représentants du Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, du Directeur du bureau de la Fondation Konrad Adenauer à Rabat et partenaire de l’UIR, du Directeur de Sciences Po- Rabat et du Secrétaire général du Centre International de Recherche sur l’Environnement et le Développement.

Présentation de l’Initiative de la Grande Muraille Verte par le Dr Aminata Correra, Chef de service Recherche-Développement de l’APGMV

Durant deux jours les intervenants organisés en quatre panels ont engagé des discussions autour des problématiques posées. Le premier panel a fait l’objet de plusieurs présentations et échanges portant sur l’Initiative de la Grande Muraille Verte, ses principaux objectifs, son fonctionnement et de l’état de sa mise en œuvre concrète. Le deuxième panel a abordé les stratégies de convergence, en particulier celles relatives à la dimension environnementale de la GMV. Dans les deux derniers panels, les communications ont porté sur les enjeux de développement, de paix et de sécurité autour de la GMV dans un contexte de la lutte contre la désertification.

En vue de diffuser l’information sur l’initiative GMV, le Chef de service Recherche-Développement de l’APGMV a présenté dans le cadre du premier panel une communication sur son état d’avancement de 2011 à 2017 ainsi que les défis à l’horizon 2030, puis modéré une table ronde. Ce qui a permis d’introduire proprement le thème du colloque et de faire point sur l’Initiative de la Grande Muraille Verte et son état d’avancement en termes de lutte contre la désertification, la dégradation des terres, les changements climatiques et la promotion du développement économique local et ses impacts sur les populations des terroirs concernés.  Le colloque a également permis d’examiner la façon de porter l’Initiative de la GMV à la tête des priorités dans les négociations climatiques en la présentant comme une composante essentielle du renforcement des capacités d’adaptation de l’Afrique aux effets adverses des changements climatiques.

Le débat a porté sur le mode de gouvernance et les enjeux de développement dans le corridor de la GMV. Les discussions suscitées à l’issue des différentes présentations ont souligné la spécificité de l’Initiative comme la réponse africaine appropriée dans le contexte de la lutte contre désertification et les fluctuations climatiques. La spécificité de l’Initiative et sa valeur ajoutée ont été abordé du point de vue de son mode de gouvernance et de son approche conceptuelle. Ce qui fait de l’Initiative une innovation majeure dans la recherche des solutions visant à atténuer la vulnérabilité des milieux, des ressources naturelles et des communautés vivant dans les zones arides du Sahel.

Présents à ce colloque qui a réuni des enseignants, chercheurs, experts africains et européens, les représentants d’institutions comme l’Organisation Internationale pour les Migrations, le Centre International de Recherche sur l’Environnement et le Développement (Paris) ont manifesté intérêt et enthousiasme envers l’Initiative de la Grande Muraille Verte.de la Grande Muraille Verte.